Bonjour-santé, déjà plus efficace que le RVSQ


On entend parfois que le RVSQ pourrait être appelé à remplacer Bonjour-santé. Nous croyons que les Québécois seraient très mal desservis par cette solution, que cela représente un recul dans l’accès aux soins de santé et un réel gaspillage de fonds publics.


RVSQ: en retard sur Bonjour-santé


Le RVSQ actuel est le Bonjour-santé d’il y a 5 ans

Voulons-nous retourner en arrière ou miser plutôt sur les milliers d’heures déjà investies en développement informatique? Car depuis le début, nous améliorons constamment notre plateforme grâce à l’écho constant de notre service à la clientèle et à nos médias sociaux.

Jamais le RVSQ ne pourra «rattraper» Bonjour-santé, comme le prétendent certains partis.

Car nous sommes une PME agile qui planche déjà sur les solutions du futur. Voici pourquoi nous avons fait un appel aux partis politiques pour savoir comment ils comptaient dénouer les noeuds de l’innovation en santé.

Et si le Québec était encore plus moderne, agile et innovant? On le mérite, non?

Le RVSQ oublie nos aînés

Oui, nous sommes en avance technologiquement. Oui, nous avons fait appel à l’intelligence artificielle pour diminuer le temps d’attente dans une vingtaine de cliniques, une première mondiale.

Mais nous n’oublions pas nos aînés, et toute personne moins familière avec la technologie. Bonjour-santé ne fait pas de discrimination technologique. Voilà pourquoi nous maintenons un système téléphonique qui préserve l’universalité des services. Car la technologie doit être au service des humains, et non le contraire.

À contrario, le RVSQ ne comprend pas de système téléphonique et mise sur le fait que les secrétaires médicales, déjà débordées, prendront les rendez-vous au téléphone pour les aînés. Il y a toutefois de fortes chances que les disponibilités proposées se soient déjà envolées sur le Web. La plateforme Bonjour-santé, quant à elle, donne un certain temps d’avance au système téléphonique, pour équilibrer les chances avec le Web. Nos 120 lignes simultanées sont très utiles en période de fort achalandage, puisque les disponibilités sont souvent en dessous de la demande pour celles-ci.  

Plus de 383 cliniques participent déjà à Bonjour santé

Le RVSQ, pour sa part, n’est présent que dans une vingtaine de cliniques. 33 comparativement à 383! 2344 médecins innovateurs suivent la voie du futur. Et on voudrait les obliger à retourner en arrière?

La Fédération des médecins omnipraticiens s’est déjà prononcée à ce sujet: «ll va de soi que la FMOQ entend défendre âprement le principe suivant : l’utilisation de la plateforme du RVSQ doit être volontaire, et non obligatoire, pour tous les médecins de famille.»

Peut-on se permettre un bras de fer inutile avec les médecins? Pendant ce temps, les patients attendent.

Gratuit, le RVSQ ?

Même les patients qui voient l’avantage de Bonjour-santé pour faciliter l’accès aux soins de santé le disent: ça devrait être gratuit! Notre réponse: adressez-vous au Ministère de la santé et des services sociaux pour que notre moteur de recherche devienne un service assuré.

La très grande majorité de nos 2,5 millions d’utilisateurs annuels utilisent nos services gratuitement, tout comme les cliniques. Comment arrivons-nous à proposer des services gratuits? Par notre seul service optionnel payant. Comme PME, nous avons des salaires à payer. Si nous n’avions pas ces revenus, nous ne pourrions tout simplement pas offrir des services gratuits.

Depuis la sortie du RVSQ - aussi conçu par le privé et non par des fonctionnaires - des milliers d’heures ont été mal investies par le gouvernement. Car le gouvernement a payé des consultants informatiques pour faire ce que nous faisions déjà. Donc, non, le RVSQ n'est pas «gratuit».

Nous réitérons notre appel au gouvernement: travaillons avec les PME innovantes au service de la santé des Québécois, comme il se fait ailleurs au monde!



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